Extrait du Brevier de l’enseignement divin des douze, publié par le collegium des douze dieux, puis devenu livre d’enseignement du Nouvel Empire, édition Hal :

 

            « Lorsque les temps étaient au plus sombre, la prophète Illumnestra reçut l’harmonie des sphères, fut illuminée et énoncait aux hommes d’Aventurie la Kosmogonica – le saga de la création du monde Dere :

LOS, le tout-dieu, flottait dans l’infini, lorsqu’il aperçut Sumu. Sumu, le géante originaire, avait jailli d’elle-même et se reposait. Son image engendrait une colère sans fin chez LOS, puisque hormis LOS il ne devrait rien exister. Alors LOS décida de la tuer ; Sumu cependant se défendait. Elle réussit de blesser LOS avant de chuter. Des blessures de LOS tombèrent douze gouttes de sang. Lorsque LOS se dressa au-dessus du corps de Sumu la vainque, il avait des remords de ses actions, regrettait le fait accompli et se mit à pleurer. Un millier de larmes tombèrent sur le corps de Sumu.

Des douze gouttes de sang sont originées les douze dieux, mais du millier de larmes sont jailli les hommes et tous les créatures vivantes, lorsque les poils du corps de Sumu devinrent des plantes. Tout les larmes de LOS ne tombaient évidamment pas toutes à la fois, mais l’un après l’autre. Les premiers larmes sont devenus les vers, les escargots et araignées, puis suivaient les poissons et les moules, puis les hibous et les aigles, les chevaux et les lions et de suite. Des lermes tombées de l’oeil gauche de LOS sont originées les crétures mâles, de ceux de son oeil droit les femelles. Puisque les larmes ne tombèrent pas toujours en quantité égale, il existent aujourd’hui des créatures qui ne connaissent un seul sexe, comme par exemple les licornes, qui sont tous mâles. Des deux derniers larmes de LOS sont générés l’homme et la femme. »

 

Dans la bibliothèque du temple de Hésinde à Kuslik nous trouvons une copie du premier chapitre de Naranda Ulthagi – à la recherche du immobilisé, époque de Rohal, transscription en Garethi moderne, presque la seule indice que nous possédons confirmant la réalité de ce livre légendaire de la magie du temps :

            « Dans la première sphère, qui s’appelle Ordre et Immobilité, est écrit le cours du monde. Là, navigant aux fondement primaire du monde, se trouve, comme une montagne, le vaisseau du temps. Ses voiles qui le propulsent sont les rèves et les désirs de l’humanité, à ses râmes se trouvent urgence et obligation, devoir et empressement. Le beaupré, qui pointe vers le futur, s’appelle espoir, les planches du pont sont le présent, à son gouvernail se trouvent expérience et sagesse, qui connaissent le passé. Aucun homme, aucun animal, aucun dieu n’a jamais mis pied sur ce bateau, uniquement les âmes des rêveurs volent autour comme des pétraux et des mouttes. Le capitaine cependant, enchaîné au bateau avec des chaînes fabriquées de la matière originaire même de la première sphère, est le treize-cornu Satinav. Jadis ce obscur était un démi-dieu et sorcier puissant, qui ignoraitt aucun secret du monde. Mais dans sa vanité il essaya cela qui est interdit même aux dieux, et il se hissait au pont du bateau afin de prendre en main le gouvernail.

LOS l’éternel, dont les yeux voient tout, mais dont les mainss ne bougent jamais, parla un seul mot,et ce mot fut « Péché ! » Depuis ce moment Satinav fut enchaîné au vaisseau du temps, qu’il avait espéré de maîtriser. Ses chaînes ne permettent pas qu’il touche le gouvernail, mais non plus qu’il détache les yeux du horizon lointain. Immortel il est, puisque comment pourrait venir son temps, et reposer il ne fait jamais, puisque comment pourrait-il en trouver le temps ? Los permit un seul amoindrissement de punition au pêcheur : comprendre ce qu’il avait fait, et empêcher que quelqu’un d’autre le ferait de nouveau. Ainsi redige Satinav le journal de bord du vaisseau de temps, dans lequel il note tout les efforts du monde sur des pages noires et blanches. Et LOS accorda deux aides au pêcheur : Ymra et Fatas, ses deux filles. Ils forment les pages du livre de destins de la matière dont sont fait les voiles du vaisseau, les rêves et les désirs. Ymra fabrique le passé des mémoirs des gens, elle termine une page noire tout les nuits. Fatas forme le futur à partir des espoirs des gens, chaque jour elle termine une page blanche.

Pour l’éternité Satinav lit les efforts du monde. Lorsque l’effrayant feuilette une page blanche, le jour se lève, lorsqu’il feuillette une page noire, la nuit tombe. Son oeil toujours fatigué, toujours vigilant, cherche un péché, afin d’éviter que se passe ce que lui est arrivé. Ainsi uniquement Satinav connaît tout les rêves et tout les désirs des gens, puisque les dieux, auxquels nous prions, entrent le vaisseau aussi peu que nous. L’effrayant cependant n’a pas de temps pour écouter, puisqu’il est le guardien du temps. »

 

Praios, dieu du soleil, loi et gouvernement

« Lorsque LOS avait tué la géante Sumu, une grande goutte de sang tomba premièrement de sa blessure. Même avant de toucher le corps de la géante il se transforma en une étoile incandescente et monta aux cieux infinis de la cinqueième sphère. Depuis ce moment PRAios eut lieu au-dessous Dere comme le soleil, pour lui apporter gouvernement et lumière. Sous son regard clair et observant frémissent tous les créatures, du ver à l’homme. Ses yeux percécutants et son jugement justificatif frappent tout changement, et seulement quand elle lui plait il parle les mots « que ce soit ». Tout mal doit être détruit cependant, parce que le rage de PRAios est sans frein : si les rois de Dere ne maîtrisent pas le mal eux-mêmes, alors il intervient lui-même et démolit la tache sur le visage de Dere. Toute puissance vient du ciel, et au ciel règne PRAios. »

 

Nom : Praios

Appellations : le roi Dieu, le roi des dieux, le juge céleste, le maître d’Alveran

Aspects : le soleil, la loi, le règne, ordre, justice, mesure de temps, anti-magie, le sud.

Animal sacré : le griffon

Offres : bougies, or.

Servants : UCURI, le faucon doré, messager et heraut divin (demi-dieu) ; les griffons ; les membres de la cour dans la halle illuminé dans le paradis Alveran.

L’église de Praios

La « communauté de la lumière » est fortement hiérarchique, et dépend de l’obéissance aveugle, conformément à l’ordre divin selon lequel l’univers est crée. Tout ce qui est contraire à l’ordre juste de la création lui est horreur : crimes, irrégularités, mais aussi la magie avec ses effets imprévisibles et pertubateurs. Il faut cependant distinguer : dans les affaires spirituelles un prêtre de Praios (ergo : lier chef) a le mot final et indiscutable. Dans les affaires mondiales cependant, chacun a à se sousmettre aux délégués divins, id est les rois effectifs. Tout ceci fait de Praios la divinité par excellence des classes supérieures de la noblesse dirigeante. Les niveaux hiérarchiques sont de bas en haut : novice ; prêtre ; inquisiteurs, meneurs de temple, archi-prêtres ; illuminatus ; les guardiens de l’ordre (8 en total) ; le messager de la lumière. Il faut y ajouter les laïqs : les servants de temple, les membres des ordres divers, les légionnairs du soleil (la garde privée). N’oublions non plus les saints, très nombreux, puisque le saint auquel on prie dépend du montant offert par le croyant. Citons Lechmin von Weiseprein, le premier à communiquer avec les griffons des pays orks, Gilborn von Punin, torturé à mort par Borbarad lui-même ou Arras de Mott, illuminé par une vision ou Praios lui montra l’histoire de la création.

Le messager de la lumière

Le représentant majeur de Praios sur Dere est le messager de la lumière, maréchal du légion solaire, grans-maître de l’inquisition divine – confirmé à vie par un oracle divin. Il est le gardien de l’artéfact le plus important de Praios (l’oeil de Praios), porte le tiara divin et possède La Voix qui Commande (il semble effectivement impossible de résister à un ordre donné par lui, au moins de ne pas le mettre en discussion). La magie ne peut le toucher, les visions divins lui apportent la sagesse. Il commande la garde solaire (une garde assez limité en nombre actuellement, mais dont les 8 meilleurs sont élus par un griffon comme meneur) et l’inquisition (faut-il vraiment expliquer ces mecs habillé en or, entrainés pour aller chercher et exterminer la sorcellerie – de préférence noire – n’importe où elle se cache ? On dit qu’ils possèdent le regard percuteur...ils savent si leur victime ment ou pas !)

Le prêtre de Praios

Ce prêtre se fait reconnaitre, moins grace à son sceptre et ses robes rouges-dorés, qu’à son attitude hautaine, souvent mépris pour l’arrogance. Peu importent ses propres origines, un prêtre de Praios est au-dessus les choses et les gens. Il insiste sur une courtoise parfaite et un respect total, et il s’attend à une réponse immédiate à ses ordres et ses questions – comme il obéit lui-même aux nobles dans les affaires terrestres. Il se distantie ouvertement de tout emploi de la magique.

Obligations et Interdits :

-Vérité : il ne peut jamais mentir ou retenir une parole correcte.

-Obéissance : tout les prêtres sont obligés à l’obéissance envers leur dieu et ses ordres, mais celui de Praios ne peut même pas douter, questionner ou hésiter. La connaissance de la volonté de Dieu étant difficile, l’église dépend beaucoup d’oracles et l’astrologie.

-Inflexibilité : Dans les affaires spirituelles il ne peut se sousmettre aux ordres autres de ceux de ses supérieurs.

-Ouverture : il ne peut cacher sa croyance, il doit affronter ses ennemis sans ruse ou déguisement.

Idéaux :

Protection de l’état et les lois, la neutralisation de magie, prosélytisme (montrer l’exemple).

« S’incliner est une honneur, se laisser faire incliner une honte »

« Avoues, mon fils ! Praios connait tout tes actes et tout tes péchés, mais est-ce que toi tu les connais aussi ? »

« Trembles, pêcheur ! »

« Que le roi des cieux verse sa lumière sur vous. »

Rondra, déesse de la guerre, l’orage et l’honneur

« Dès la première lutte, où LOS vainca la géante Sumu, le sort du monde et le combat. Depuis ce moment des combat sanguinaires reignent parmi les enfants de Sumu, que ce soient de nobles chevalliers ou les insectes frémissantes du noir. L’épée de Rondra est la force qui vide le monde de tout mal. »

 

Nom : Rondra

Appellations : la lionesse divine, la tonerre, l’épé et le bouclier d’Alveran, maréchal des divins.

Aspects : tonerre, éclair, orage, duel, honneur, courage, responsabilité

Animal sacré : la lionesse ; Symbôle : l’épé

Offres : armes, cuirasses et trophées capturés.

Servants : Famerlor, maître-guerrier divin des dragons ; Kor, fils de Rondra et Famerlor, le seigneur sanguinaire des batailles, celui qui visite les champs de bataille en riant ; Mythraël la walküre, maréchal de l’armée d’Alvéran, compagnon de routedes guerriers décédés.

L’église de Rondra

« L’ordre de l’épé » est basé sur les valeurs d’obéissance et d’ordre d’un côté, et sur courage et responsabilité d’un autre côté. Le codex est le plus important de tout les guerriers, ceci est l’organisation pour celui qui met l’honneur et la réputation avant le bien-être et les possessions. L’ordre est structuré comme une armée : une organisation stricte en hiérarchie, mais dans lequel le niveau ne se montre qu’à de petits détails vestimentaires. Les tuniques et les titres dans le quotidien restent généralement uniformes pour tout le monde. De bas en haut : novices ; les écuyers de la déesse (ordination simple) ; les chevalliers de la déesse (ordination double) ; les frères de l’épé (meneurs de temple) ; les maîtres de l’ordre (6 en total) ; l’épé des épés (représentant le plus important); la promotion se fait uniquement sur base de mérite personelle. L’église est en plus caractérisé par un grand nombre d’ordres laïques, comme les Ardarites, l’ordre du théâtre d’Arivor, l’ordre du temple de Jergan, l’ordre du tonnerre, l’ordre de conservation de Rhodenstein,... Aucun des ordres actifs est vieille de plus d’un demi-siècle, vivant le rythme de leurs membres : un début furieux, des actes héroïques commises, une fin exsanguinée. Le système de sainteté est fort élaboré, avec trois étappes de mérite éternelle pour les héros morts ou vivants. Rappelons enfin la joute divine, un tournoi tenu une fois les douze ans, et l’ « ouragan », le char de bataille tiré par 4 chevaux immortels, donné tout les 25 ans à un héros (après une course d’élimination des candidats) pour qu’il la mène dans les champs de batailles les plus importants et l’épé Armalion, l’artéfact divin supérieur, que transperce toutes les défences.

Le prêtre de Rondra

Un prêtre de Rondra est un guerrier hors pair, mais son arme le plus fort restera toujours son caractère et sa volonté ; ses actions sont remplis de rites mystérieuses (se battre à mains nus contre un lion de désert, la dance d’armes dans la lumière des torches, le duel sous lumière de lune, l’offre de son propre sang, les hymnes sacrés au on moment,...). Il a un sens de responsabilité important et est respecté partout. Cependant il refuse de reculer ou de tirer l’épé contre un adversaire inférieur, ce qui ne parait pas la meilleure réaction pour les avonturiers infidèles...

Obligations et interdits :

Défense de la foi : venger toute blasphémie ou insulte contre les douze, défendre les fidèles contre les infidèles.

Conservation de l’honneur : aller à l’encontre de tout défi ou insulte ; la satisfaction demandée est cependant  en rapport de la situation : tout le monde n’est pas digne d’un défi de l’épé, une baffe suffit pour les paysans.

Chevalrie : On se bat aux armes appropriées, jamais de derrière ou de côté, jamais contre les faibles et on n’attaque pas les sans-défense etc. etc.

Courage : éviter un combat uniquement par honneur ou par pitié.

Idéaux :

Clémence, responsabilité, la puréfaction de mal, le combat à deux face à face, la maîtrise en armes.

« Garçon arrogant !  Cet épé m’a été confié pour vaincre les forces du mal. Crois-tu que je vais la tirer uniquement pour que tu puisses dégonfler ta petite courage ? »(suive d’une bonne claque)

« Cela, malfrat, sera jugé par la lionesse rugissante d’Alveran elle-même ! Tire ton épé, et crains la damnation douze-divine ! Par la fureur du vengeur Kor ! »

« O ma maîtresse, je n’arrive pas à croire que vous m’avez envoyé que ce tas de mort-vivants moisis comme dernier combat. Renforce mes bras, laisse-moi vaincre, et je déposerai à Arivor l’épé du légendaire Hlûthar à vos pieds ! »

Thylos, dieu de l’eau, du vent et les marins

« L’eau est l’élément de l’éternité, qui remplit le cosmosdans les temps et les espaces. Au début des temps Sumu se leva de l’eau et fut tué par LOS, le ciel. Depuis ce moment l’eau vivante porte la terre morte sur ses épaules. L’eau nourrit les racines des plantes, l’eau court sur la ssurface des terres et nourrit les animaux, l’eau tombe du ciel et nourrit les cultures de l’homme. Sans eau il n’y auraient point de plantes, point d’animaux, point d’hommes. Thylos est la troisième goutte de sang de LOS, qui, lorsqu’il toucha le monde, sauta dans l’océan, et l’eau devint son élément. Thylos est le maître de tout les eaux, ses paroles dirigent les lacs, les courants d’eau et la pluie. Sa force crée du vivant, conserve du vivant, détruitde vivant. Thylos est la vie et Thylos est l’éternité. Sans l’oeuvre de Thylos l’eau éternel des océans tomberait au-delà les bords du monde, sans repos il crée avec ses mains les ruisseaux dans un cycle sans fin, faisant que jaillissent les sources partout. »

 

Nom :Thylos

Appellations : de dieu agé, le seigneur des temps, l’imprévisible

Aspects : eau, lac, vent, pluie, nuages, maré haute basse, pêche, navigation en mer.

Animal sacré : dauphin ; symbôle : trident

Serviteurs : les douze vents, les dauphins.

L’église de Thylos

La fraternité des vents et des vagues connaît lui aussi une hiérarchie, comme il existent des petits ruisseaux, de grands rivières, les lacs et les océans. Les rangs se reconnaissent facilement à l’élaboration poussée des vêtements officiels et quotidients (les couleurs de la mer décoré avec de la tortu, les perles , les fruits de mer...). Hiérarchie : prêtres ordonnés, les présidents de temple, les maîtres des courants (7) , le guardien du cercle. Cependant les membres individuels ont une grande liberté concernant la forme actuelle de leurs rites, imitant ainsi le caractère imprévisible du dieu des mers. Leurs temples sont illuminées par des pierres illuminées, afin que le feu peut être évité. La saint majeur est Elida de Salza, qui navigeait 4 vaisseaux rempli de vivres à Brabak menacé par la famine, à travers les ouragans les ouragans les plus redoutables du siècle.

Le prêtre de Thylos

Comme les océans, le prêtre de Thylos a un fond profond difficile à percer. Généralement sérieux  et calme, il possède parfois des inclinations ricaneuses et dynamiques, sans qu’on décèle les raisons de l’extérieur.

Obligations et interdits :

Interdit de feu : ils évitent le feu ouvert, n’engendrent aucune flamme, et ne permettent pas une lumière ouverte dans leurs temples.

Cuisine sans feu : les ordonnés de Thylos ne se nourissent pas de quelque chose préparé ou récolté avec le feu, ni avec quelconque dauphin ou baleine.

Idéaux :

L’acceptation du fatum sans questionner, l’expression  de toute émotion.

« Il existent deux sortes d’eau : l’un rafraîchissant et sucré, l’autre salé et aigre. Cependant les deux nourissent, refroidissent et ils vous portent tout les deux. »

« Celui qui trouve la force dans la prière, a la force d’affronter l’orage. »

Travia, déesse du feu ouvert et l’hospitalité

« Au début des temps la terre était vide, les enfants de Sumu traversait le paysage sans repos. Ceci assombrissait Ravia la douce, et elle donna à chacun un maison et une refuge. Et cela parce que toute créature, soit-il animal, homme ou Dieu a besoin d’un endroit où il se sent en sécurité et chez lui. Cet endroit, sa maison, est sacré, et la cohabitation des hommes dépend de cette sacralité. Sacré est aussi le lieu dans lequel une créature s’enfuit dans le pire des sorts, et il est l’obligation de chacun de montrer l’hospitalité et l’acceuil à ces étrangers. La loi de l’hospitalité exige cependant aussi que l’hôte se montre respeuctueux et qu’il ne dédommage pas la maison acceuillante. Celui qui pêche contre les lois de cette divinité douce et calme fera l’expérience de sa colère, et on dit qu’elle n’oubli jamais un insulte et qu’elle persécute ardamment tout pêcheur.

En particulier tout ceci vaut pour l’habitation commune d’une famille, ainsi que pour le lien du marriage qui lie les couples animaliers, humains et divins, et tout les endroits sacrés dans lesquels la vie se retrouve, s’entretient et se renouvelle. »

 

Nom : Travia

Aspects : hospitalité, loyauté, moralité, le chez soi, la cuisine, le feu ouvert.

Animal, symbôle : l’oie

Serviteurs : la famille céleste

L’église de Travia

Les temples de Travia sont petits mais ils se trouvent presque partout, Travia étant avec Peraine une divinité très répandue parmi le peuple. Le grand nombre de dons n’est pas utilisé pour des décorations ou de la pompe, mais pour soutenir les quartiers et provinces pauvres et affamées ; aux temples de Travia on peut trouver recevoir un acceuil chaleureux et un asile sous protection divine. La hiérarchie ressemble à celle d’une famille : un temple est mené par un « père » ou une « mère », tout les autres, ordonnées ou non, sont appelées « frère » ou « soeur ». La réprésentation de l’entier se fait par le « grand-père ». A rappeler est l’ordre de saint Badilac, qui gère les maisons et les cuisines des pauvres dans les villes, dans lesquels on peut trouver toujours du pain, un lit et des prières...

Le prêtre de Travia.

Les prêtres de Travia quittent rarement leur temple, et cela seulement pour servir leur déesse. Ils ont l’obligation de la protection de l’hôte et l’hébergeur, et la défense des moeurs.

« Là où règne l’amour de Travia, là les lois de Praios et les dons des autres dieux peuvent se réaliser. »

 

Boron, dieu de la mort, du sommeil et de l’oubli

« Au début, lorsque les créatures originées par LOS commencaient à développer la terre, ils ne connaissaient pas le sommeil, aucun oubli et aucun mort. Les plantes poussaient, fleuraient et grandissaient jusqu’à ce que le sol devint invisible, les animaux se multipliaient, et leurs nombreux pieds blessaient la terre. Et les hommes engendraient des enfants, qui engendraient à leur tour des enfants, et il n’y eut plus de place entre eux. Les esprits des hommes récoltaient des expériences de plus en plus nombreuses, et sous la charge des mémoires ils n’étaient plus capables de penser. La vie s’étendait à étouffer, sans pouvoir mourir.

Alors Boron disait un seul mot, et ce mot était la Mort.

Mais Boron ne délivrait pas les gens uniquement de l’immortalité, que les dieux seuls savent porter, mais leur donna aussi le sommeil, afin qu’ils puissent récupérer de leurs fatigues, et l’oubli, qu’ils n’étaient plus obligés à porter le fardeau de leurs souffrances à l’éternité, et il leur donna les rêves : les rêves douces, pleins de bonheur et de confort, afin que les braves prennent le courage d’affronter la journée, et les rêves aigres, les cauchemars qui descendent sur le dormeur, afin de punir celui qui pêche et fait le mal et dont la conscience n’est pas ferme devant les douze, et aussi les rêves présageurs, de ce qui sera ou de ce qui pourra être, afin d’y trouver des avertissements. La couleur de la divinité est le noir, parce que dans celui-là se trouve la profondeur de l’existence, et comme aucune autre couleur il représente à la fois la mortalité et l’infini. »

 

Nom : Boron

Appellations : le silencieux, l’impénétrable

Aspects : mort, sommeil, oubli, l’ombre, la silence

Animal sacré : le corbeau ; symbôle : la roue cassée

Serviteurs : Golgari, le corbeau divin qui transporte les âmes au paradis ; Bishdariel, celui qui apporte les rêves ; Marbo la médiatrice ; Laiella qui accompagne les noyés ; Uthar qui garde la porte aux halles des morts.

 

L’église de Boron

L’église de Boron est actuellement scindé en deux : d’un côté il y a le courant qui s’occuppe de l’enterrement des morts, afin que leur âme puisse rejoindre le paradis sans problèmes, et dont les prêtres prient pour les âmes des vivants dont l’esprit est lourd et remplis de problèmes, qu’ills trouvent un allégement. Cependant il y a aussi le courant d’Al’anfa, qui combine le pouvoir spirituel et mondial dans cette ville, et qui cherche à trouver l’oubli par les drogues et l’extase de produits interdits – la mort étant honoré dans des rites sanguinaires. Le courant traditionnel connait une hiérarchie classique, quoiqu ‘ils considèrent le grade peu important, on est tous identiques devant la mort : les servants du corbeau, les pointeurs de Golgari (rarement vu en public), les guardiens du corbeau, Le corbeau de Punin (vu uniquement lors de certains rites ou après les visions prophétiques). Les deux organisations en ordres les plus importants sont : les Noionites (d’après Noiona de Selem), qui s’occupe des faibles d’esprit et les dérangés, d’un autre côté les Golgarites, qui sont des chevaillers chasseurs de morts-vivants. Le courant d’Al’anfa a une structure beaucoup plus complexe et beaucoup plus radicale (et est interdite dans la majorité des pays). Elle est mélangé profondément avec la vie politique du métropole, vu que le patriarche de Al’Anfa est aussi le chef d’état Al’anfique. Une organisation à fric et moyens, ils entretiennent plusieurs ordres armées, composé de guerriers d’élite, comme l’ordre du corbeau noir et le fameux poing de basalt.

Le prêtre de Boron

Le prêtre de Boron ignore estime uniquement de valeur ce qu’il trouve dans l’au-delà, i.e. dans le monde des rêves et des morts ; les biens terrestres lui sont égals ; ils abandonnent toute possession personelle. On les rencontre rarement en dehors les enterrements des morts ; ils semblent ne pas posséder des émotions, la majorité a fait un voeu de silence.

Obligations et interdits :

Enterrement : aucun ordonné de Boron peut permettre qu’un décédé reste non-enterré et qu’un esprit soit délivré dans la bénédiction de Boron ou des douze.

Silence : la silence est l’état primaire du monde, le prêtre ne dit que le strictement nécessaire

Ideaux :

La perception des caractères et les âmes, la compréhension des rêves.

« Tu a encore un mort à rendre au monde ! »

« le royaume des morts est cent fois plus grand que celui des vivants. »

« la mort n’est pas la fin, mais le début de l’immortalité. »

 

Hésinde, déesse de la magie, la connaissance et les arts

« Lorsque la sixième goutte de l’Insaisissable tomba sur le corps de Sumu, la connaissance du  monde entra dans les halles d’Alveran. Et Celui, qui est temps et équilibre entre les sphères à fois, donna l’ordre à sa fille sage d’apporter la connaisance à toute créature encore à créer, afin qu’ils honorent et glorifient ses premiers enfants et qu’ils aient une vie considéré eux-mêmes. Parce que dans le début des temps les animaux et les hommes vivaient l’un parmi l’autre, et il n’y avait aucune différence entre eux. Ils suivaient leurs pulsions et craignaient tout inconnu. Ainsi Hésinde s’incarna dans un serpent, afin de guider les hommes, de sousmettre les forces de la nature et de former et embellir le monde. La toute-savante leur apporta la parole, l’écriture et une compréhension des six éléments et les forces qui les tiennent dans un équilibre. »

 

Nom : Hésinde

Appellations : la toute-savante, la mère de la sagesse, la maîtresse des six arts

Aspects : science, magie, alchimie, maîtrise des éléments, astrologie, arts, écritures, histoire

Animal sacré : le serpent

Serviteurs : Nandus la sagesse, fils de Hésinde et de Phérex ; Mada, qui apporta la magie dans le monde et qui est puni avec l’exil céleste (la lune) ; Xeledon le ricaneur ; Naclador le dragon protecteur de la vérité.

L’église de Hésinde

L’église de Hésinde est vieille – plus vieille que l’histoire humaine comme on dit- , et très capable de changements. Cependant elle reste toujoours discret, préférant la neutralité politique, quoiqu’elle a bien part dans les décisions des puissants. Les ordonnés sont à l’image de leur églis (à part de la vieillesse). L’église reconnait plus que n’importe qu’elle autre qu’un homme est un individu, aucune église a crée autant de titres et fonctions divers, aucune église permet tellement l’épanouissement personnel. Il va de soi que origines ou richesse ne comptent pas dans l’hierarchie, uniquement le travail et l’intelligence et la sagesse. La tête de l’église est formée par le magistrat des magistrats, ses conseillers se nomment le haut conseil du serpent (qui s’occupe d’un peu de tout, mais surtout la nommation de positions), la justice interne est distribué par les praetoriens du droit argélianien, les présidents de temple se nomment hauts enseignants et même les novices portent le titre de scholaire – leurs professeurs sont des mentors. Afin d’assister le magistrat des magistrats, tout espace culturel important (il y en a 4) est administré par un archi-protecteur du savoir. Plusieurs ordres importants sont à la service de cette église : les Draconites sont la main ferme du magistrat, défendant les trésors des temples, et défenseurs de la doctrine dans les endroits peu surs. Leur missive de combattre les abus faits des dons hésindiaques est majoritairement exécuté en secret... La soeurerie de Mada est un ordre d’apprentissage, auxquels aussi bien les laïqs et les mages peuvent pparticiper.. Dans l’histoire bon nombre de sectes sont nés des idées présents dans cette église, du moderniste Loge des Libres à l’interdite Secte d’Ilaris (« reconnaissance de l’essence et la volonté divine sans crainte »).

Le prêtre de Hésinde

Un jeune prêtre de Hésinde est équipé d’une excellente formation théorique, une ouverture d’esprit, un sens d’esthétique et une curiosité insatiable. Il vit strictement selon les rites qu’on lui a appris, surtout concernant la (re)connaissance, la protection et le conseil divin. D’un autre côté il est généralement assez naïf et lorsqu’il se trouve confronté à la bêtise du monde il deviendra prosélytique afin de distribuer le feu de l’intelligence divine (par la parole et l’argumentation, évidamment). Méfiez-vous de lui quand il pense qu’un artéfacte ou la magie sont utilisés contre la volonté divine. Equipez-le d’un intérêt particulier (la collection de coquillages rares, l’histoire des peuples primitifs,...) ou d’une théorie moderniste ou absurde qu’il cherche à prouver, comme la forme ronde du monde, l’origine des nains (de la surface), ou l’existence de Vie comme huitième élément.

Obligations et Interdits :

-La collection de savoir. Tout prêtre de Hésinde tient un journal « le livre du serpent » dans lequel il note ses expériences, découvertes et théories. A sa mort ce livre est envoyé au temple principal, où il formera un élément important de la bibliothèque.

-La collection d’artéfacts magiques sans maître.

-La protection des dons hésindiaques contre les abus et le pouvoir pervertant

Idéaux :

La recherche et la découverte infinie, l’enseignement perpétuel et à tout moment, esthétique

« Et qu’est-ce que cela nous apprend ? »

 « Oh, mon enfant, ce n’est pas du tout difficile à comprendre ! Imagine-toi seulement... »

« Regardez-moi cette vase ! De style jeune-Hélaïque, à 1500 miles de l’empire ! Cela met en question toutes les théories sur... ! »

« Par la maîtresse ! Enlevez vos mains de cet artéfact. Il est de la volonté de la toute-savante qu’on le retire du monde des humains – sa puissance est beaucoup trop grande. »

« Tout à fait correcte, docteur vénérable ! Mais ce que vous observez ici est cependant rien d’autre que la dernière vérité, la synthèse, la réunion définitive des opposés... »

Firun, dieu de l’hiver et de la chasse

 

« Après le commencement du monde les hommes vivaient sans souciset besoins dans un paysage gentillet, entouré d’un printemps éternel. Rondra et Hésinde leur avaient appris comment fabriquer des armes de chasse, champs et forêts étaient remplies de gibiers à chasser. Les hommes cependant, dans leur arrogance, gaspillaient les dons divins, jusqu’à ce que ce devint épouvantable : ils massacraient les goupils d’argent par milliers, juste pour se nourrir de leurs langues, ils crevaient les yeux des cerfs, pour s’amuser hautainement, et ils faisaient beaucoup de pire en plus.

Tout ceci était vu par Firun de sa haute siège dans le Nord, et une rage profonde remplit son coeur. Et il descendit aux gens dans la forme d’un ours polaire. Avec lui il apporta l’hiver, la neige, le froid frémissant, afin de couvrir à l’éternité d’un drap funèbre blanc les vilains chasseurs et leurs gibiers sans défense. Et cela se serait fait, si ce n’était pour Ifirn la compassionée, la fille de Firun, qui calma le rage de Firun. C’est à elle que nous devons que le froid glacial nous quitte chaque printemps de nouveau, et que Firun sse limite à aider le bon chasseur et de punir le mauvais. »

 

Nom : Firun

Appellation : Le chasseur blanc

Aspects : l’hiver, neige, glace, une chasse faire, contrôle de soi, le nord

Animal sacré : ours polaire

Suite : Ifirn la douce ; sinon très peu – saint principal est Mikail de Bjaldorn qui réussit à 76 ans de capturer un cerf blanc avec l’aide seulement de son couteau et son arc. Un jour par an on lui sacrifie à Bjaldorn 76 flêches, tirés au nord. Aucun n’est jamais retrouvé.

L’église de Firun

Très peu de femmes et d’hommes considèrent Firun le divin suprême, et la dévotion à lui est généralement de nature très personelle. D’où suit que très peu de temples lui sont dédiés, les endroits de prière sont généralement petits, non-distincts, décoré seulement et au maximum d’une petite statuette ou un peau d’ours polaire. Les hommes de fôrets y apportent une partie du résultat de laur chasse ou de leur nourriture, afin d’être bénit pour la prochaine chasse. De ces dons vivent les prêtres présents, ou au moins ceux trop âgés pour vivre dans le nature. La majorité des prêtres vit dans la nature sauvage, et font leur sacrifices dans la pleine nature, dans des lieux isolés ; leur service en est un de 24 heures, un d’un vie dans la nature perpétuel. Il suit de ceci qu’une organisation ou hiérarchie ecclésiaste est non-existente, uniquement l’Homme Blanc dans le temple de Bjaldorn et Ilionen fille-de-cygne, considéré comme fille de Firun lui-même, ont une certaine autorité parmi ces individualistes.

Le prêtre de Firun

Le disciple de Firun est un homme de bois, un chasseur expert, mais qui reconnait en plus dans le comportement de ses gibiers un message divin, des indications de son Dieu. Il fait peu de différence entre homme et animal, la chasse est un mesurement de compétences entre égaux ; la différence est entre les êtres doués d’un âme et ceux qui ne le sont pas – et nombreux d’hommes paraissent sans âme au dieu froid. Le disciple est sérieux et ne permet pas de faiblesses de caractères – ni chez lui, ni chez les autres. En plus, la chasse se fait pure, et il rejette grand nombre de ruses classiques.

Idéaux :

Le prêtre réflète le sérieux dans sa mime, son vocabulaire et son humeur. Il s’occuppe à chaque instant que toute créature soit traité avec respect et justice.

 

Tsa, déesse du renouveau et renaissance

« Après la termination de la création et lorsque les hommes avaient reçu les dons et cadeaux divins commença l’époque d’ordre divine, un temps de repos. Mais de nombreaux gens pensèrent que ce fut un temps d’immobilité et d’ennui. Ainsi le pensa aussi Tsa, la plus jeune des Douze. Engendrée la dernière, elle se sentit le plus proche avec la vie crée après elle. Elle décida que l’oeuvre de la création ne serait jamais terminée. Car Tsa était heureux à cause de tout vie et à cause de toute chose nouvelle engendré du vieux, que ce soit un bâtiment, qui pousse des murailles d’une vieille ruïne, que ce soit une toute nouvelle espèce d’animaux. »

 

Nom : Tsa

Appellation : la jeune déesse, la tout-créante

Aspects : renouveau, recommencement, liberté, paix, fleurs

Sympbole sacré : arc-en-ciel, oeuf

Suite : aucune, aucun saint

 

L’église de Tsa

Le culte de Tsa adhère au devenir et non pas à l’être. L’église ne connait aucune hiérarchie fixe. Dans la majorité des villes (et surtout les nouvelles) on trouve bel et bien un temple, mais même la un administrateur ou quelconque est inconnu. Les prêtres s’engagent constamment dans de nouveaux projets et de nouvelles fonctions, un grand nombre parmi eux faisant des voyages dans des régions inconnues. La seule chose fixe est la prière le matin, et l’invitation à la réunion annuelle des prêtres (chaque fois à un endroit différent). Les temples et les prêtres ne tiennent aucune archive, cela étant non-important pour eux. La même chose vaut pour les saints et les endroits miraculeux : n’importe la grandeur du fait ou miracle, le souvenir d’elle disparaitra avec la mémoire des gens qui l’ont vécu. Un prêtre du renouveau n’est pas intéressé à la présence de Tsa d’il y a 500 ans : elle change, se transforme tout le temps et elle y est déjà longtemps partie.

 

Le prêtre de Tsa

Tout change éperdument, rien ne reste : cette attitude est impossible à vivre pour la grande majorité des hommes dans tout ses conséquences. Les prêtres de Tsa sont rares, et ce sont des personnalités vivaces, flexibles, pleins d’expériences – et on ne les clouera jamais à leur place. Les richesses ne servent à dépenser afin de faire quelque chose de nouveau. Il est à noter que les ordonnés de Tsa ne peuvent pas prendre une vie (dépourvu d’un âme) et qu’ils sont donc végétariens. Sachez en plus que dans le passé ils furent souvent persécutés parce qu’on leur accordait la possession du secret de la vie éternelle...

Obligations et interdits :

-Préservation de la vie : un prêtre de Tsa équivaut à tout médecin

-Interdiction d’armes : il évite toute arme et s’entraine dans le combat à mains nus pour se défendre.

Idéaux :

Toute routine est une horreur ; le renouveau de la vie implique de nouveaux apprentissages et de nouveaux défis.

« La mer est éternelle, alors faites attention aux gouttes collées sur une toile d’araignée. »

« Change ta vie, mon enfant ! Regarde à travers la barrière ! Respire librement et part d’ici ! »

 

Phérex, dieu des voleurs et des marchands

« Les étoiles au firmament semblent être infinis et sans nombre, mais chacun sait que toute étoile un jour tombera du ciel comme étoile filante. Des objets d’une grande valeur, en prominence les yeux noirs, son fabriqués de ces étoiles tombées. Ce n’est que juste si Phérex, guardien du ciel nocturne, jette des regards sur les objets de valeurs de hommes, afin de trouver des remplacements. Car tout ce dont les mains du dieu des voleurs et ses servants s’emparent servira finalement afin de décorer le ciel. Tout ces lumières sur la coupole céleste sont  les trophées de Phérex, qu’il a volé pour s’en rejouir, jusqu’à ce qu’il retomberont un jour. »

Nom : Phérex

Appellations : Dieu voleur, Dieu commercant

Aspects : commerce, nuit, vol, brouillard, chance, humour

Animal sacré : le renard

Suite : aucun d’importance

Offrandes : trésors, surtout bijoux

L’église de Phérex

Le dieu des voleurs et des commercants est vénéré en secret dans la majorité des places – pourtant, c’est un des divinités les plus connues et populaires. Tout à fait dans la style de leur dieu et à l’encontre des autres églises, on ne saurai facilement reconnaître un prêtre (ils s’habillent par rapport au rôme qu’ils jouent) de Phérex et ils en font que ce ne soit pas ouvert. Seulement une bonne connaissance humaine distinguera un marchand ou voyageur rusé comme un ordonné de Phérex. La hiérarchie et l’église sont dans le même style : des bâtiments simples, petites, peu attrayantes (mais riches ?), remplis d’ombres, les prêtres préférent de célébrer en « cercle restraint », de la chambre d’un marchand jusqu’au conseil secret du guilde des voleurs. Il y a deux sortes de temples : les temples publics des marchands, qui sont officiels et trouvables par tout le monde, et les temples des enfants du renard i.e. la guilde des voleurs qui se trouvent en lieu secret sans que quiconque s’en rende compte. L’église connaît une hiérarchie à la légère, avec les prêtres d’une ville ou région (ils s’appellent eux-mêmes les « ombres de lune ») qui sont organisés par un « vicaire » par ville ou baronie. Au-dessus se trouve « la lune », dont tous ignorent l’identité et la domicile ; même les vicaires qu’il commande rêvent de le dénicher et de prendre ainsi sa place.

Le prêtre de Phérex

La coopération avec un ombre de lune est souvent difficile : ils sont tenus à ne rien faire sans contreservice (et cela vaut aussi pour les prières/négotaitions qu’ils font avec leur Dieu). Cependant ils sont souvent en voyage, à la recherche d’objets qui plaisent à Phérex, et ils aiment bien avoir de la compagnie dans ces voyages – cependant sans jamais se révéler comme disciple de Phérex. Ainsi la grande majorité de ces prêtres sont des comédiens hors pairs. Ils ne sera pas le membre le plus loyal du groupe, et les manières de s’approprier une choses ne seront certainement pas très Praiotiquen (le résultat justifie les moyens) mais il restera toujours un serviteur du bien, et ses vols ne sont pas (uniquement) par égoisme, un certain sens de justice lui sera toujours propre.

Interdits et obligations :

Le prêtre de Phérex ne rend jamais de service sans recevoir un service de retour.

Idéaux :

Un prêtre de Phérex ne manquera jamais l’occasion de se faire du profit ou des bénéfices (si il ne loupe pas une meilleure occasion en agissant comme tel).

« Rappelle-toi que ta vie est une transaction commerciale – et que l’autre parti peut à tout moment revenir sur sa décision ! »

« Aides-toi-même, alors Phérex t’aidera. »

« ... comme le dit un proverbe que je viens d’inventer ! »

 

Peraine, déesse de l’agriculture, les hernes et la médecine

« Dans les temps après le commencement les Dieux avaient donnés une multitude de dons aux hommes, afin qu’ils s’élèveraient au-dessus des animaux. Mais les hommes, quoiqu’ils savaient parler et écrire et manier des armes, vivaient toujurs comme le lynx ou le loup. Comme ceux-ci ils poursuivaient sauvagement tout animal digérable, ou ils mangaient les baies sauvages. Voilà qu’arrivit la gentille Peraine, qui avait de la pitié des gens. Elle les apprit de séparer les plantes inutiles des plantes nourissantes et comment soigner ceux-ci et comment faire les plans pour les cultiver dans les champs. Oui, elle montra même quels étaient les plantes qui font plus que nourrir l’estomac, car Peraine aimait les hommes et elle ne voulait pas que leur vie soit allourid par la peine et la maladie. Comme le fait Peraine, les hommes doivent veiller sur la vie, et ses soins doivent s’étendre sur plante, animal et homme. Une vie remplie de bons actes est comme un champ fertil : c’est un trésor en soi. Alors la main caressante de Peraine s’occupera de l’esprit du décédé. »

 

Nom : Peraine

Appellations : la bonne, la donatrice

Aspects : médecine, agriculture, plantes, récolte, pain, richesse de progéniture et d’enfants.

Animal sacré : héron cendré

Suite : Therbun de Malkid, qui donna sa vie en soignant des malades. Une ordre à son honneur a été fondé (les Therbunites) qui ouvrent des hospices pour les pauvres dans les villes.

L’église de Péraine

Péraine est la divinité par excellence des paysans (la grande masse de notre société) et souvent c’est la seule divinité auquel les villages ont accès. Les temples sont très simples et petites (mais assez présentes un peu partout), généralement administré par un seul prêtre. Dans certains régions il est plus l’habitude que le prêtre voyage de village en village. La hiérarchie est dorénavent simple, il n’y a que quelques villes où il y a des temples à plusieurs prêtres nécessitant un administrateur supérieur. Le maître supérieur est appellé « le serviteur de la vie », un poste héréditaire occupé par la même famille depuis plus de 100 ans déjà.

Le prêtre de Péraine

Les prêtres de Péraine jouent un rôle important dans la vie de campagne : c’est eux qui bénissent la semence et la récolte, souvent c’est eux qui doivent administrer les sacraments des autres églises dans les villages lointaines, mais surtout ils sont généralement les seuls hommes et femmes à avoir une compétence (technique et divine) de guérison, affrontant sans peur les maladies avec tout les herbes et savoir dans son répertoire. Ils s’assurent que la récolte se passe bien, n’hésitant pas à aider eux-mêmes dans les champs si nécessaire. Des gens pratiques et efficaces, ils ne s’inquiètent pas trop d’une spiritualité ésotérique ou une orthodoxie dans la vie de prière.

Interdits et obligations :

-la tentative de guérison, l’aide à l’accouchement, prévention et aide efficace : les prêtres de Péraine doivent assister toute créature en problèmes.

Idéaux :

Semence et récolte : presque tout prêtre de Péraine entretient un jardin d’herbes et aide avec plaisir dansle travail des champs.

« Une ville sans maison de Péraine est comme un homme sans coeur. »

« Même si le grain ne remplit qu’une seule assiette, il fait la travailler : chacun le vaut qu’on s’occupe de lui. »

Guérimm, dieu du feu, la terre et les forges

« Le feu est l’élément de la vie. Au commencement il n’y avait que le noir, humide, inhospitable et sans vie. Et lorsque les hommes venaient sur terre, ils gelaient et ils craignaient le noir. Ils avaient faim, et des créatures bizarres les chassaient. Mais à ce point Guérimm leur donna le feu, avec lequel ils pouvaient se réchauffer et qui leur alluma une lumière dans le nuit. Et le feu leur prépara leur nourriture, et il chassait les ennemis. Dans le feu les hommes forgeaient des outils, afin de gagner leur vie et de construir des maisons, et des armes pour vaincre de leurs ennemis. Le feu est l’ami de l’homme, celui qui le méprit se fait bruler par elle, mais celui qui le respecte, il lui est utile. »

 

Nom : Guérimm

Appellations : -

Aspects : feu, minérai, métaux, tremblement de terre, mines, méchanique, constructions, outils, fabrications et travail à la main.

Symbôle : marteau et éclume.

Suite : 2 saints : Rhÿs le coupant et Ilpetta Ingrasim, forgerons et producteurs de quelques artéfacts d’une beauté surnaturelle. Les cyclopes.

 

L’église de Guérimm

Guérimm est le Dieu fondateur et unique pour les nains qui lui vouent un culte à part, comme maître des éléments. Pour les hommes il est un dieu moins populaire, surtout vénéré pour son aspect forgeron. Le culte originel de Ingra (la vie vu comme une flamme) est atrophié sauf dans les régions montagneuses du nord. Nous nous limitons ici au culte humain. Maître suprême de ce culte est « le guardien de la flamme », un maître-forgeron, qui traditionellement assure aussi les liens avec les peuples nains. La succession est assuré par un choix basé sur le production d’un artéfact artistique en métal. A lui sont soumis les « maîtres du forge », i.e. les présidents des temples. Cependant ils sont, comme les prêtres ordinaires, souvent en voyage, afin d’apprendre et d’enseigner les oeuvres à la main ou de célébrer les cérémonies d’acceptation d’élève ou de maître dans les guildes. Tous ils portent les habits des forgerons, sans cependant jamais se séparer d’une lanterne ou d’une torche, représentant le feu divin. Les temples sont en général des cavernes naturelles ou creusés dans la roche, avec les trésors de la roche et du minérai comme seules décorations. Dans les villes les temples sont faites par main humaine : des bâtiments colossaux fabriqués de pierres solides et lourdes, donnant un aspect monolthique. Tout les temples ont en commun un feu éternel qui brûle dans une forge. Les services sont comme la procédure de forger une épé : longs, rythmiques, répétitifs, souvant enlangue nain traditionnel.

Le prêtre de Guérimm

Un prêtre de Guérimm est sérieux, concentré, bref dans ses paroles, mais très solide et responsable. Il se joindra de temps à autre à un groupe de avonturiers s’il traverse le pays à la recherche d’un artéfacte ou les minéraux et ressources particuliers dont il a besoin pour ses oeuvres. Cependant méfiez-vous de le fâcher : étaindre la flamme de rage d’un prêtre de Guérimm n’est pas facile...

Interdites et obligations :

-Le feu est le début et le fondement de toute civilisation. Un prêtre de Guérimm ne permettra jamais qu’on éteint dans sa présence un feu – les incendies peuvent être limités cependant. En plus ils transportent toujours un feu (souvent une lanterne) avec eux.

Idéaux :

-Précision et complétude artistique : un servant de Guérimm travaillera toujours afin d’atteindre la perfection de son dieu.

« Trouvez la forme cachée dans le fer – il te faudra de la patience et du sensitivité, non la force et la puissance »

« Tu sera un marteau, ma fille, et non un éclume ! »

Raïa, déesse de l’amour, l’extase et le vin

« L’histoire de la création nous apprend que les larmes de LOS tombaient par terre en pairs, et qu’ainsi de tout espèce deux formes étaient crées, mâle et femelle : bouc et mouton, vache et toreau, homme et femme. Et chaque pair reconnût qu’ils appartenaient ensemble, l’un moité fut attiré par l’autre. Mais lorsqu’ils s’étaient retrouvés, ils ne savaient pas quoi faire. Et ce fut Raïa, la plus belle de tout les dieux, qui apprit aux créatures quel désir, et quelle extase à la fois, se fait tirer du fait que les du moitiés de la paire se ressemblent mais qu’ils sont très différents à la fois. Les prophéties nous apprennent que les dieux s’occupaietn du bien-être des hommes, mais que Raïa seule s’occupa de ce qu’ils voulaient vraiment. »

 

Nom : Raïa

Appellation : la belle déesse

Aspects : amour, désir, extase, vin, harmonie, beauté, paix

Animal sacré : le cheval

Suite : Levthan, Sulvo (la paix), Khabla (la beauté)

L’église de Raïa

Il est dans la nature de la déesse de n’avoir que peu de disciples et quelques temples dans les grandes villes. Cependant, ses jours de fête sont célébrés par presque tout le monde. La croyance à Raïa est une foi souple, jouissante qui s’orieinte aux plaisirs de la vie ; cependant, être dans cet extase comme centre de vie demande un détachement et une discipline et des sacrifices que très peu de croyants atteignent. L’église connaît uniquement une différence entre prêtres et hauts-prêtres (chefs de temple). Une fois par an tout les hauts-prêtres se réunissent pendant 7 jours ; dans des discussions et des orgies ils essaient de reconnaitre la volonté divine – jusqu’ici la déesse a toujours envoyé un signe désignant sa préférée. Celle-ci sera pendant un an « la bien-aimée de la déess », de facto tête de l’église. Cette fonction est majoritairement symbolique, l’élue visitera pendant un an tout les temples, afin d’apporter la présence divine dans les murs. La puissance de l’églis est étonnament grande : elle a le monopole sur les parfums et les odorants, et ses élévages de chavaux dans le nord de Garéthie et le duché des paturages sont une mine d’or.

Les temples sont des constructions légères, riches en décorations et fleurs, pleins de lumière et d’esthétique, souvent entouré d’un jardin plaisant. La première salle sert à la prière et le silence. Un bain sépare cette espace du hall lui-même, qu’on ne peut entrer en état pur. Centre du bâtiment et la statue de Raïa. Les services sont caractérisés par la joie, le plaisir de vivre et de la sensualité. Cependant, la vie d’un prêtre de Raïa peut ressembler légère et amusante, mais elle demande un pureté d’esprit impeccable – et l’extase divine ne s’atteint que par la discipline ; la légèreté naturelle qui semble caractériser ses prêtres n’est que le fruit d’un lasseté acquis difficilement. Grace à son caractère de pureté le culte reste sacré et n’a rien de scandaleux ; la prostitution templaire n’est pas accessible à n’importe qui, elle demande une foi sérieuse. Ainsi nul ne sait à l’avance comment l’odeur de
Raïa le touchera dans le temple : ce sera une visite de relaxation, un bain de pureté et de calme, de délivrence des angoisses du quotidien ? Ou ce sera des embrassements, le jeu de l’amour pendant des heures, une dans extatique ?

Le prêtre de Raïa

Il y a peu de raison pour laquelle une prêtresse de Raïa quitterait la sécurité de son temple dans les villes. En elle se réflète la beauté de la déesse, elles sont toutes d’un beauté parfaite, d’une attraction et aimablilité particulière. Nombreux sont cependant les gens qui ne comprennent pas leur sérieux et leur dévotion divine et portent des préjugés envers elles. Mais leur présence ouverte et gentille, et surtout leur dévotion vont rapidement à l’encontre de ceux-ci. Le prêtre de Raïa a un comportement avant tout contrôlé et gentil. Le sérieux et la conscience de leurs actes servent surtout à recevoir l’extase divine d’autant plus intensivement.

Obligations et interdits :

-La prêtresse a prolis de se vouer exclusivement sa déesse. Ses excitations ne concernent pas les objets ou les hommes, mais uniquement l’extase divine.

Idéaux :

-Il faut essayer de mener les fins à l’extase et les peu subtils et les bourrins à la douceur.

« L’homme ne vit pas que de pain »

« Le travail est l’eau rafraichissante, l’amour cependant le vin sucré »

« Celui qui ne rit jamais, terminera en pleurant tout le temps. »

 

 

 

 

Les mauvais et les autres

Il me manque la place et le temps ici de traiter les dieux elfiques, orques et lézards. Un mot cependant sur les ennemis des dieux : en premier lieu le Treizième, qui s’est rebellé contre les autres pour prendre le pouvoir, qui a blessé profondément la création en faisant tel (entre autres il a cassé une brêche dans la sphère des étoiles pour faire entrer des démons) et qui a été puni après sa défaite : on lui a arraché son nom et on l’a enchainé dans la brêche qu’il a fait lui-même. Mais ses serviteurs maléfiques rodent toujours...

Les démons sont la multitude de créatures horrifiques et sans lois qui frémissent à l’extérieur de la création. Certains essayent de pénétrer la création, d’autres la détestent, et encore d’autres l’ignorent. Dans la myriade du chaos douze archi-démons ont cependant émergés, c’est eux qui ont connu le plus de succès dans les infiltrations et les séductions d’âmes. Chacun est une perversion d’une divinité, promettant chaque fois un pouvoir phénoménal, mais le prix est chaque fois un morceau d’âme... On distingue en général 7 cercles de damnation, chaque service ou pacte faisant approfondir la démonicité de la créature, chaque étape déformant plus corps et âme du victime. Car le pacte avec les démons affecte le pacteur (Note : les magiciens peuvent appeler des démons sans pacte et sans répercussions, se basant sur leur propre force. Mais une seule erreur dans le rite et le démon prendra sa vengeance – et plus le démon est fort, plus le rite est difficile... Evidamment si vous êtes pacteur l’invocation ira plus facile. Mais même le mages les plus forts ont peur d’un tel pacte). Prenons par exemple BelHalHar, perversion de Rondra : il vous offriras une force incroyable dans le combat en échange d’une petite tatouage sur le bras. Dans le premier cercle vous vous battez dans un rage de combat que ne fait pas de prisonniers, épargnant femmes ni enfants. Dans le troisième cercle vous aurez besoin du sang d’un humain que vous avez massacré pour faire guérir vos blessures – et gare à vous si vous montrez la pitié ! Dans le cinquième cercle vous aurez besoin du sang frais pour vous nourrir (vous êtes devenu un tueur psychotique de toute façon) et dans le septième cercle apparait le général des enfers qui vous défies en combat un-à-un. Vous gagnez, vous prenez sa place, vous perdez et votre âme rejoindra l’enfer tortueux de la citadelle des démons...

Sachez que de plus qu’un homme est diabolique, de plus fort qu’il est, mais de plus grand est son rejet par la nature normale...

 

 

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